LES RIANTES
projet protéiforme
/2018-(en cours)
Dans le jardin maintenant,
plus tôt et/ou plus tard,
il y a des structures, des mécanismes,
des énigmes, des questions posées
aux réponses multiples et entrelacées.
Des récits commencés ou éteints, des promesses, des prophéties.
Des éléments à agencer.
Tout n’est qu’agencements d’éléments.
Les créatures, les bâtiments, les danses, les situations.
L’archéologue cherche à lire le passé dans les traces. L’oracle cherche le futur dans les signes.
Font-il alors le même travail ?
“Plusieurs kilomètres de glace nous sé- parent de l’extérieur. Dehors, à la sur- face du monde, la neige dessine des lagons, trace des alphabets de terres nouvelles, fondées grain par grain. On a transporté avec nous des écosystèmes miniatures, dans des tasses, dans des sacs. On a entassé des reliques, des plumes, des fruits, des écorces...Notre abri ressemble à un musée, dédié à la fin du vivant...”
" Leurs villages pouvaient même s’étendre sur plusieurs kilomètres carrés: à Mone dans la plaine se trouve le plus grand parc de riantes de la planète, il comprend une cascade ainsi que de minuscules cours d’eau autours desquels les fontaines, les maisons et les grottes se sont organisées. Certaines parties restent depuis longtemps intactes, les habitants peuvent venir y jouer avec leurs riantes.
Le marché est un lieu minuscule et unique où les denrées les plus folles sont exposées, prêtes à être échangées et rapportées pour fleurir les petites pierres.
Il est la coutume dans de nombreuses familles, de tisser un large morceau de tissus ou de végétal, véritable tapis de jeu, qui servira aussi une fois replié en forme de sac, à ranger la collection de riantes. Les tapis très vieux sont remplacés et gardés dans les habitations, ornent des arbres ou des rochers.
Il est aussi d’usage d’offrir une pièce pour la collection en provenance de son lieu de vie lorsque qu’on rend visite à un.e proche éloigné.e, ou un.e grand.e ami.e. "
